Auteur : Sheikh Salih Bin Fawzan Bin Abdillah Al Fawzan
Traducteur : Abdulkarim Bin Ahmad Al Ishaq
Le traducteur est un étudiant en science religieuse salafi résidant à Riyadh et participant au cours du Sheikh Salih depuis environ 6 années jusqu'à ce jour!
Il traduit les livres de grand savant comme Sheikh Abdul'Aziz Ibn Baz, Sheikh Abdul'Aziz Al Rajhi ..ect..et propose des livres écrits par des grands savants reconnus pour leurs attachement au Coran et la Sunna selon la compréhension des Pieux-prédécésseurs.
Biographie succinte
Résumé du livre :
Ce livre est un résumé de l'apprentissage dans la science religieuse d'un grand savant : Sheikh Salih bin Fawzan Al Fawzan -Qu'Allah le préserve-
Cette entrevue est d’une grande importance, car elle montre comment s’est fait l'apprentissage de la science religieuse de l'éminent savant Sheikh Salih Al Fawzan, mais également d’un grand bénéfice pour les frères et sœurs francophones, que le traducteur a pris l’initiative de traduire cet entretien. Cela nous permettra à tous de connaitre plus en détail l'éducation islamique que cet érudit a suivit durant toute sa jeunesse et voir de quelle façon il occupait son temps libre et d’évaluer les efforts et la patience nécessaire dans l'acquisition de la science alors qu'à son époque, les livres n'étaient pas aussi accessibles qu’aujourd'hui...
Racontez nous votre parcours Sheikh Saalah...
Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Louange à Allah et que la prière et le salut soient sur le Serviteur et le Messager d’Allah, Mouhammad, sa famille et ses Compagnons.
Je n'aime pas parler de moi, et comme tu me demande [de le faire], et comme le questionneur a un droit alors je dis :
" En ce qui concerne ma naissance, je suis né dans un village appelé Ashimaasiyah (لشماسية) à l’est de la région d'Al Qassim (province située dans le centre de l'Arabie saoudite), en 1354 de l'Hégire (1933 M) et j'y ai grandi une première partie [de ma vie].
J’ai pris mon enseignement auprès de l’Imam de la Mosquée en ce temps là, qui était:
الشيخ حمود بن سليمان التلال Sheikh Houmoud Ibn Sulayman at-Talaal (Qu’Allah lui fasse miséricorde).
C’était quelqu’un qui connaissait le Coran en entier et un professeur de Tajwid (science des règles de récitation du Quran) qui jouissait d’une très belle voix lorsqu’il récitait le Coran. J'ai donc appris les principes de la lecture du Coran auprès de lui, jusqu’à l’apprendre totalement auprès du Sheikh (par lecture) et j’ai également appris de
lui l’écriture par la suite ; ce n’est qu’après cela, que j’ai pu devenir, wa lillahi al hamd, quelqu’un de lettré et d’instruit. Et à cette période,très peu de gens dans notre village savaient lire et écrire excepté l'Imam de la Mosquée et une minorité de gens qui cherchaient à s’instruire.
Ensuite en 1368H (1947), pendant le mois de dhul-hijja, l'école élémentaire du gouvernement de la ville a ouvert à Ashimaasiyah (الشماسية). J'étais le tout premier à rejoindre cette école. J'ai donc achevé l’apprentissage du Coran avec les règles du Tajwid et l’apprentissage de l'écriture ainsi que la lecture jusqu'à atteindre le niveau de la
troisième année élémentaire dans cette école. Puis, le directeur de l'école qui était à cette époque le Professeur Mouhammad Bin Suleyman Al Moqbil (qu’Allah lui fasse miséricorde)
[الشيخ محمد بن سليمان المقبل], m’a convié à rejoindre la 6éme année pour mes études primaires dans l'école Al Faysaliah (الفيصلية) de la ville de Buraydah (Al-Qassim); et il m’avait dit [à ce moment-là] " le fait de rester dans cette école va t’handicaper énormément" ; J’ai donc accepté cette directive et j’ai rejoint cette [classe] de 6éme alors que je n’étais qu’en troisième année élémentaire, j’ai rejoint la 6éme bien que je n’étais qu’en troisième et Allah – Louange à Lui, Le Très Haut - m’a aidé. Je suis sorti de cette école en 1371H et j’ai été désigné comme enseignant dans cette même école primaire à Ashimaasiyah (الشماسية).
,de la ville ou je suis né, durant une période de deux années.
En 1373H, l'institut scientifique a ouvert à Buraydah, j'étais le tout premier à y entrer et j'ai délaissé l'enseignement dans l'école primaire et j'ai continué mes études secondaires et c’est ainsi que j'ai obtenu mon diplôme (Baccalauréat) wa lillahi al hamd en 1377H.
Le directeur de cet institut était [à ce moment-là], Sheikh Mouhammad Bin Naasir Al 'Uboudi (qu’Allah le préserve) [الشيخ محمد بن ناصر العبودي] , le Savant connu, qui est actuellement le Secrétaire général adjoint de la ligue du monde islamique. Et je comptais parmi mes amis, un grand nombre de personnes...
Quels sont les livres que vous avez étudiez ?
Nous avons étudié les manuels scolaires (dans cet institut) tel que :
- Le livre « an-nahou al waadih » du Sheikh 'Ali Al Djaarim, les deux premières années.
- Le livre « alfiyah d’Ibn Malik » à partir de la troisième année, jusqu'à l'avoir achevé la cinquième année de l'institut.
Ceci concernant la grammaire arabe..., pour ce qui est de la jurisprudence, nous avons étudié :
- Le livre «Zaad Al Mustaqni'» avec son Eminence Sheikh Saalah bin Abderrahman Al sukitii (qu’Allah lui fasse miséricorde) (صالح بن عبد الرحمن السكيتي ), également dans le Tawhid, nous avons étudié avec lui
- «Kitab At- tawhid » (le livre de l'unicité) et
- «al 'aquida al waasitiyah ».
Nous avons aussi étudié toutes les autres sciences, dans le hadith, le tafsir, la rhétorique et les bonnes manières dans cet institut.
Les professeurs auprès de qui nous avons étudié comme je te l'ai rappelé, sont :
- À leur tête, Sheikh Saalah bin Abderrahman Al sukitii (qu’Allah lui
fasse miséricorde) صالح بن عبد الرحمن السكيتي
- Sheikh Saalah bin Ibrahim Al Bulaihii (qu’Allah lui fasse miséricorde) (صالح بن إبراهيم البليهي)
- Sheikh Abderrazaq 'Afifi (qu’Allah lui fasse miséricorde) (الشيخ عبدالرزاق عفيفي)
- Sheikh 'Ali Al Azhari (الشيخ علي الأزهري) dans la grammaire
Et d'autres dont les noms ne me viennent pas en tête tellement ils étaient nombreux car ils ne restaient pas longtemps. Ils restaient un an et ensuite se faisaient remplacer, tandis que ceux que je viens de citer, sont ceux chez qui no us sommes restés.
Ô Sheikh, vous rappelez-vous de vos amis d'avant ?
Par Allah, je me rappelle des vivants et des morts parmi eux, qu'Allah leur fasse miséricorde :
- Sheikh Suleimaan Al 'Ubudii (الشيخ سليمان العبودي),le frère de Sheikh Mouhammad Bin
Naasir Al 'Ubudii, il (Sheikh Suleimaan) est mort (qu'Allah lui fasse miséricorde).
- Sheikh Sultaan Al 'Arfadj (الشيخ سلطان العرفج) qui est mort également (qu'Allah lui fasse miséricorde).
- Sheikh Ibraahim Adoubaiisi (الشيخ إبراهيم الدبيسي), le professeur connu,(qu'Allah le préserve).
Il y en a d'autres, mais ceux - là sont les plus éminents... aussi :
- Sheikh Abderrahman Al Jarullah (الشيخ عبد الرحمن الجار الله) l'excellent juge de Makkah.
- Sheikh Saalah Al Qar'aawi (الشيخ صالح القرعاوي) l'excellent juge de
Makkah (qu'Allah lui fasse miséricorde).
Et nous avions de nombreux amis également... Après avoir obtenu le diplôme de l'institut de Buraydah... J’ai dû quitter l’institut pour aller à Riyadh, car il n'y avait pas de faculté
spécialisée en ce temps-là, excepté la faculté de Chari'a et la faculté de langue à Riyadh. Ces deux facultés étaient les deux seules présentes sous une présidence privée qu'on appelle : Présidence des collèges et instituts sous la présidence de masha-ikhs comme :
- Sheikh Mouhammad Bin Ibrahim (الشيخ محمد بن إبراهيم) (qu'Allah lui fasse miséricorde). et son vice-président, Sheikh Abdellatif Bin Ibrahim (الشيخ عبداللطيف بن إبراهيم) (qu'Allah leur fasse miséricorde).
J'ai intégré la faculté de Chari'a en 1378H et j'y ai continué mes études jusqu'en 1380
- 1381H. Et avant de sortir de cette faculté, l'institut de Riyadh avait besoin de professeurs et donc, ils nous ont appelés même si nous n’étions qu’en 4e année de faculté, bien avant de terminer notre cursus. J'enseignais dans l'institut de Riyadh et en même temps j'étudiais dans la faculté de Chari'a et j'enseigner dans la même année jusqu'à être
sorti de la faculté de Chari'a en 1381H.
Les études dans la faculté de Chari'a ainsi que les amis et professeurs du Sheikh :
Nous avons pu étudier auprès de nobles masha-ikhs faisant partie des gens de Najd (une région du centre de l'Arabie saoudite) comme :
- Sheikh Abdul'Aziz Bin Baz (الشيخ عبد العزيز بن باز) (qu'Allah lui fasse miséricorde)
- Sheikh Abdel'aziz Bin Rachiid (الشيخ عبد العزيز بن رشيد) (qu'Allah lui fasse miséricorde)
- Sheikh AbdAllah Ibn Saalah Al Khouleifii (الشيخ عبد الله بن صالح الخليفي) (qu'Allah lui fasse miséricorde)
- Sheikh Mouhammad Al-Amin Ashanqiti (الشيخ محمد الأمين الشنقيطي) (qu'Allah lui fasse miséricorde), le savant connu, celui qui a écrit « Adhwa Al Bayaan » (Exégèse du Coran)
- Sheikh Abderrazaq 'Afifi (الشيخ عبد الرزاق عفيفي) (qu'Allah lui fasse miséricorde).
Voilà les plus grands auprès desquels nous avons pu étudier, mais nous avons également pu nous instruire auprès de professeurs égyptiens d'Al-Azhaar [ 2 ], qu'Allah fasse miséricorde à ceux parmi eux qui sont morts et qu'Il facilite et préserve ceux qui sont vivants. Nous avons pris d'eux dans la grammaire, la rhétorique, le hadith, le tafsir et les sciences de la langue arabe.
[2] : L'Université d'Al Azhaar se trouve en Egypte et fait partie des universités tenus par
la secte des frères musulmans, la situation des gens et des professeurs a changée depuis...
Comment étaient les étapes des études du Sheikh Saalah al Fawzan ainsi que l'obtention des livres de science à cette époque:
Concernant l'obtention des livres, les gouverneurs du pays, qu'Allah les préserve, les faisaient imprimer et nous les distribuer gratuitement et nous donner en plus de cela des références (pour plus de recherche et de culture). Des livres nous ont été fournis de partout, wa lillahi al hamd , et qu'Allah récompense nos gouverneurs de la meilleur récompense. En ce qui concerne le temps des études à cette époque, c'était un
temps où régnait la sérénité, il n'y avait pas de chaines satellites, des choses qui t'occupaient, nous étions dans les études à temps plein et tout notre temps était pour nos études. Les études, pendant la journée dans la faculté, et la nuit pour la révision. Nous n'avions pas de choses qui occupaient notre temps si ce n'est les études.
Tout notre temps était dans les études de nuit comme de jour jusqu'à ce qu'Allah nous facilita la fin de nos études et il n'y avait même pas d'électricité en ce temps-là sur Riyadh, on étudiait avec les lampes ordinaires. Je suis resté à enseigner bénévolement et à étudier dans cet institut dans les sciences ordinaires au début, jusqu'à la fin de mes études cette année -là, wa lillahi al hamd.
J'ai continué à enseigner dans l'Institut après avoir terminé mes études dans la faculté l'autre année, je veux dire par là que j'ai enseigné deux ans dans cette Institut scientifique, une année avant de terminer mes études et une année après avoir terminé mes études. Ensuite, ils m'ont pris comme professeur dans la faculté de Chari'a, deux ans après l'Institut. J'ai enseigné dans cette faculté jusqu'à environ 1395H. L'enseignement supérieur a ensuite ouvert ses portes, la faculté a été transformée en une université comme cela est connue de tous et l'université Al Imam Mouhammad Bin Su'ud Al Islamiya venait d’ouvrir ses portes dans le cadre de l'enseignement supérieur.
J'étais professeur dans l'enseignement supérieur de la faculté de Chari'a puis j'ai été nommé directeur des études supérieurs dans l'institut de la magistrature puis j'ai été transféré de l'enseignement à l'administration de l'institut supérieur de la magistrature et ensuite lorsque j'ai fini la durée à l'administration qui est sur plusieurs périodes
de temps, une période équivalent à 3 années. J'ai fait 6 années dans l'administration de l'institut supérieur de la magistrature puis je suis revenu à l’enseignement comme professeur dans ce même institut supérieur de la magistrature.
Ensuite, ils m'ont transférer à Dar Al-Ifta (Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas), membre du comité permanent et membre du comité des grands savants et je suis encore dans ce travail jusqu'à maintenant, wal hamdou lillah
.
J'ai été transférer à Dar Al-Ifta en 1407H environ.
Quel a été votre sujet lors de votre obtention du magistère ?
Le sujet était sur les droits de succession... Le sujet du magistère était :
التحقيقات المرضية في المباحث الفرضية
(Les précisions satisfaisantes concernant l’étude de l’obligation de l’héritage) ( qui a été imprimé).
Et concernant le doctorat ?
Le doctorat est dans la même spécialité, en jurisprudence, qui était :
أحكام الأطعمة في الشريعة الإسلامية
(Les règles sur les aliments dans la législation islamique)
Et ce sujet de doctorat a été imprimé maintenant wa lillahi al hamd
Comment s’est passé votre apprentissage vos études pendant le ramadhan et comment était l'état des jeunes en ce mois béni ?
Nous débutions les études, à ce moment-là c’était la fin du mois de cha'baan, juste avant le ramadhan, pendant les études primaires et secondaires et la 5éme année des études secondaires, le ramadhan rentrait en plein moment des études. Et dans cette année
(la 5e) nous étudions pendant le mois du Ramadhan dans l'institut en 1377H (1377 H était la première année durant laquelle nous avons étudiés pendant Ramadhan).
La journée scolaire pendant le Ramadhan commençait juste après al fajr (l'aube) et se terminait avant ad- dhohor (midi). Ceci correspondant à une matinée de travail au moment le plus frais de la journée et entre le ad- dhohor et al asr, on se reposait.
Il n'y avait pas de difficulté dans les études, car on commençait et terminait en fin de matinée.
Après les cours et les révisions, j'ai dû apprendre le Coran durant deux ans environ, wa li Allah al hamd. Je trouvais du plaisir à lire des livres dans les différentes sciences pour développer mes connaissances, lire les livres des critiques (koutoub ar-roudoud)...
Et mes lectures étaient le plus souvent dans les livres de la croyance et de la jurisprudence.
Quelle était l'image de la société à cette époque-là et pendant le mois du Ramadhan, comment les gens accueillaient Ramadhan ? Comment vivaient-ils ce mois ?
Par Allah, comme je vous l’ai dit auparavant, à l'époque tout était ouvert aux gens, la porte du commerce qui aujourd'hui occupe les gens de jour comme de nuit. Le commerce était modéré, ils se contentaient du peu qu'ils gagnaient comme bénéfice, et comme argent.
Et à cette époque, il n'y avait pas de chaines satellites, d'internet et tout ce qui occupe les gens aujourd’hui, si ce n'est la radio et ce n'est pas tout le monde qui en avait une.
Dans le temps, les gens étaient à leur époque, libre dans leurs esprits, dans leurs pensées et quand le Ramadhan arrivait, ils l'accueillaient avec joie et bonne annonce. Ils se levaient avec l'Imam pour prier le Tarawih et le Tahajjud à la fin de Ramadhan et ils n’anticipaient pas leurs prières avec l'Imam.
Si tu les aurais vus pendant le Tarawih et le Tahajjud, tu aurais cru qu'ils étaient dans une prière obligatoire, personne n'abandonnait la prière avec l'Imam. Et pendant la journée, ils lisaient le Coran. Ils priaient le fajr et rester jusqu'au lever du soleil, les mosquées étaient pleines. Ensuite ils rentraient, se reposer un peu et partez à leur boulot.
Ensuite, ils venaient tôt à la prière du ad- dhohor et lisaient le Coran et lorsqu'ils terminaient cette prière, ils dormaient entre ad-dhohor et al-asr. Lorsqu'ils finissaient la prière d'al asr, ils continuaient la lecture du Coran jusqu'à l’approche du coucher du soleil.
Ceci était leurs habitudes, les mosquées étaient toujours pleines de jeunes, de savants, de personnes âgées, ils remplissaient les mosquées et tu ne trouvais pas de place dans la mosquée.
Avez-vous des recueils,des écrits, des livres ?
Je n'avais pas d’écrits mais Allah a voulu par la suite que je puisse composer des livres, parmi ces livres :
- Premièrement : sur les Méthodes d'étude de la rédaction de livres à
l'Institut scientifique dans la jurisprudence et l'Unicité d'Allah (At-Tawhid)
-
Ensuite, j'ai participé à des programmes avec la Radio (Al-Quran Al-Kareem d'Arabie Saoudite), j'ai par exemple expliqué :
- Zaad Al Mustaqni'
- Fatawa Sheikh Al Islam Ibn Taymiya, les premiers dossiers
concernant la 'Aquida
- J'ai mis en place un programme comprenant de la Jurisprudence sur des questions d’ordre général qui n’étaient pas tirées d'un livre précis, je l’ai appelé : «La Jurisprudence islamique ». J'ai continué ainsi jusqu'à l’achevé et il a été imprimé sous forme d’ouvrage intitulé : « La Jurisprudence simplifiée»
et également « les fatawas de Sheikh Al Islam», tous ces livres ont été imprimés wa lillahi al hamd
Et parmi ces livres, certains sont des répliques (ar-roudoud) comme
- «la réplique aux erreurs tiré du livre : le licite et l’illicite dans l’Islam» du Sheikh Youssouf Al Qardhaawi (ndt : Il est une tête dans l’égarement et le plus grand leader de la secte des frères musulmans de notre époque " Qu'Allah le guide et améliore son cas)
J'ai écrit et composé ce livre qui est une critique des informations quecontiennent ce livre : «le licite et l'illicite dans l'Islam », je l'ai lu à son Eminence Sheikh Abdullah Bin Humeid-qu'Allah lui fasse miséricorde [الشيخ عبد الله بن حميد] , pour profiter de ses remarques et mettre en garde contre ce livre et d’autres livres que comme celui ci.
C’était soit durant un programme de radio ou un programme d'étude ou une réplique à des ambiguïtés ou autre que cela.
J'ai donné aussi des cours, wa lillahi al hamd, à la mosquée, qui ont été enregistrés sur des cassettes, puis certains étudiants, qu'Allah lesrécompense, les ont mis à l’écrit, je prends le temps de les vérifier et les valider, avant que ceci soit imprimé. Ceci fait partie de simples causes qu’on appelle : la composition.
Conseils aux jeunes :
- Les jeunes sont, à l’évidence, ceux qui portent la religion après Allah-Subhanahou wa Ta'aala, ce sont eux les successeurs de leurs pères et eux qui font leurs devoirs après leurs pères car cette vie d'ici-bas n’est qu’une suite de générations, une vient et l'autre arrive.
Et les musulmans -wa lillahi al hamd, continuent de succéder à leurs prédécesseurs pour préserver cette religion en l'apprenant, en la mettant en application et en la propageant. Et ils combattent dans le sentier d'Allah en tenant compte de tout ce qui les touche dans cette vie et dans l'au-delà.
- Les jeunes sont ceux qui prépareront la prochaine génération après Allah, ils doivent savoir que c'est eux qui sont prédisposer aux responsabilités futures, leur part les attend...
- Il faut qu'ils délaissent la paresse, ainsi que la perte de temps et qu'ils profitent de leur temps afin de préparer l’avenir qui les attend.
- Ils doivent accepter l'apprentissage de la religion que ce soit dans les écoles ordinaires ou bien chez les savants connus dans les mosquées.
- Ils doivent également, s'efforcer d'apprendre les choses fondamentales et non pas apprendre uniquement dans les livres en délaissant l'apprentissage dans les écoles gouvernementales ou chez les savants en s'appuyant sur leurs propres initiations !
- Mais aussi, il ne faut pas qu'ils apprennent chez leurs semblables où bien d’aller étudier chez des gens qui apprennent dans les livres sans connaitre le sens de ce qu’ils lisent comme les takfiriyinnes, qui sont les ennemis de l'Islam, cette secte d ans laquelle beaucoup de jeunes sont tombés de nos jours.
- Qu'ils prennent le chemin du juste milieu (entre le laxisme et l'exagération) "Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie ." Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez -vous la piété." Sourate 6, Verset153
- Et que les jeunes musulmans sachent qu'ils sont ciblés de l'intérieur comme à l'étranger, par ceux qui ont des pensées égaratrices contraire à la religion mais également par ceux qui les gouvernent, qu'ils fassent preuve de vigilance, de la plus grande vigilance vis-à-vis de cela !!
Je demande à Allah de nous faire profiter ainsi qu'aux musulmans de ce programme et des autres programmes bénéfiques que vous réalisez...
Pour telecharger : https://ia800905.us.archive.org/8/items/MonhistoiredansTalabalIlm_201307/MonhistoiredansTalabalIlm.pdf